Le tribunal de première instance de Mafanco a prononcé la libération de l’ancien coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), ce mercredi 11 janvier 2023. Après sa condamnation à 18 mois de prison assorti de sursis, Abdourahmane Sanoh rentre enfin chez lui. Il était inculpé pour des faits de « participation délictueuse à une réunion non déclarée ». Au terme de ce jugement, son avocat, Me Mohamed Traoré s’est dit satisfait de cette décision.
“Nous avons relevé lors de nos plaidoiries que bien sûr le législateur dit que les réunions publiques doivent être déclarées mais ce législateur n’a pas indiqué la sanction qui est encourue par celui qui organise une réunion non déclarée. Donc, il a constaté effectivement que des réunions ont été faites, ces réunions-là n’ont pas été déclarées conformément à l’article 621 du code pénal mais il n’y a pas une sanction qui s’attache à l’inobservation de cette obligation. C’est ce que nous avons cherché à démontrer, à développer lors des grandes plaidoiries qu’on a eues à faire. Malheureusement, le ministère public n’a pas compris de cette oreille. Je pense qu’il aurait dû même classer cette affaire sans suite mais il a voulu que l’affaire vienne au tribunal”, estime t-il.
Pour rappel, le parquet du tribunal de première instance de Mafanco a requis la condamnation à 18 mois assorti de sursis contre l’ancien du FNDC. Mais après le longue plaidoiries de la défense, l’accusé est enfin relaxé sans aucune charge.
Alseny Dine Camara