Détention prolongée des leaders du FNDC : Abdourahman Sanoh exhorte les autorités à les rendre leur liberté.

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À l’occasion de sa sortie médiatique ce vendredi 13 janvier, sur les circonstances de son interpellation par le tribunal de première instance de Mafanco. Abdourahmane Sanoh, ancien coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), après avoir invité les magistrats à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leur métier, en a profité de l’opportunité pour interpeller les autorités de la transition, sur la détention des sueurs du FNDC, notamment, Foniké Manguě Ibrahim Diallo et autres. 

 « Dans cette circonstance très évocatrice des droits de l’homme, je voudrais une pensée pour Oumar Sylla et Ibrahima Diallo pour qui j’éprouve beaucoup de peine à voir en prison, plus pour leur opinion, que pour toute autre raison. J’exhorte les autorités à leur rendre au plus vite leur liberté. Il en est ainsi, pour tous ceux qui sont en détention, en violation de leurs droits. Je les exhorte à un acte d’apaisement envers les acteurs sociaux en clandestinité et sous contrôle judiciaire et ceux qui sont en exile dans le respect de la loi. Ce serait un acte d’apaisement dont notre pays a, plus que jamais, besoin aujourd’hui.

Notre pays est à la croisée des chemins et est encore davantage miné par ses travers d’hier. C’est pourquoi, conscient du poids de la division sociale sur l’unité et la stabilité de la nation, de la démission de l’élite qui affecte l’exercice et la jouissance de la citoyenneté, de la mauvaise gouvernance qui amplifie la prévarication et aggrave les inégalités, j’ai décidé de m’engager dans un idéal contraire, qui ne peut véritablement s’exprimer que par la prise de conscience de bénéfice de la citoyenneté. Ce choix qui n’est pas nouveau, est inébranlable et aucun sacrifice n’est de trop pour l’assumer. C’est pour cela que, pour moi, le plein exercice de la citoyenneté est une question de dignité. Le négocier, l’aliéner, l’abandonner ou ruser avec, est un acte de lâcheté », a laissé entendre le président du PECUD.

Azhary

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