La Guinée et l’Indonésie engagent une coopération dans l’aviation
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Le ministre indonésien des Transports, Budi Karya Sumadi, et son homologue guinéen, Felix Lamah, ont signé une lettre d’intention (LOI) comme première étape de l’engagement des deux pays à explorer la coopération dans le domaine de l’aviation.
« Nous ouvrons l’opportunité et sommes prêts à coopérer avec le gouvernement guinéen », a déclaré Sumadi dans son communiqué de presse jeudi, lorsqu’il a reçu la visite du ministre guinéen des transports à Jakarta.
L’accord initial sur la coopération entre l’Indonésie et la Guinée sera ensuite suivi au niveau technique, selon le communiqué.
La visite du ministre guinéen fait suite à la rencontre entre l’ambassadeur indonésien et le gouvernement guinéen à Dakar, au Sénégal, en septembre 2022.
En plus d’exprimer son besoin de moderniser le secteur des transports, la partie guinéenne a également manifesté son intérêt à coopérer dans le secteur des transports avec l’Indonésie, en particulier dans le secteur du transport aérien.
Au cours de sa visite en Indonésie, Lamah a effectué plusieurs visites, dont l’une à la société aérospatiale publique PT Dirgantara Indonesia (DI). Le gouvernement guinéen allait créer une compagnie aérienne nationale (Guinea Air) et était intéressé par l’utilisation d’avions fabriqués par DI, selon le communiqué.
Sumadi a déclaré que DI est l’une des entreprises stratégiques de l’Indonésie dans le domaine de la fabrication d’avions et de leurs composants.
« PT DI a produit un certain nombre d’avions qui, jusqu’à présent, ont été utilisés par divers pays, à la fois pour le transport de passagers et à des fins militaires », a-t-il déclaré.
Il a noté que les secteurs du transport maritime et aérien ont un rôle vital pour réaliser la connectivité en Indonésie en tant que pays archipel.
« À cette fin, nous avons formé diverses sociétés stratégiques en tant qu’industrie manufacturière pour répondre aux besoins de l’industrie aéronautique, dont l’une est PT DI », a-t-il déclaré.
En outre, il a déclaré que l’opportunité de coopération ne se limite pas au secteur du transport aérien mais est également ouverte à d’autres secteurs, tels que la terre, la mer et le chemin de fer.
En outre, la coopération peut inclure la réalisation de ressources humaines dans le secteur du transport aérien conformément au programme standard et au curriculum de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
« Je me coordonnerai avec l’ambassadeur pour faciliter l’identification de (formes de) coopération plus concrètes », a déclaré le ministre.
