Keamo Bogola Haba à l’UFDG : “le débat qui se pose aujourd’hui, c’est notre présence au Fouta”.

En réponse aux propos du coordinateur des Fédérations de l’intérieur du pays de l’UFDG, Cellou Baldé accusant le Front National de la Défense de la Transition (FNDT) de “manipuler, et intoxiquer l’opinion” à Tougué, Kéamo Bogola Haba, président du dit mouvement a déclaré que “le débat qui se pose aujourd’hui, c’est notre présence au Fouta, nous sommes sur tout le territoire, mais notre présence dans les districts et villages de Fouta Diallo c’est ce qui pose problème.

Ce qui se passe à Tougué, c’est simple, nous avons aujourd’hui tous nos points focaux dans toutes les préfectures, et celui qui est parti là, ce sont des jeunes gens très engagé à l’UFDG, qui ont compris notre message qu’on ne peut pas être éternellement des opposants et que les luttes que nous avons mener on peut chercher à bien défendre les résultats de la refondation. Et celui-là qui est parti dans cette zone il a été d’ailleurs là-bas pendant les campagnes. » , déclare-t-il. 

Le FNDT qui se fixe pour ambition de défendre les actions de la transition du CNRD, entreprend certaines actions citoyennes pour prouver sa détermination sur le terrain. C’est pourquoi il envisage d’ailleurs d’autres objectifs après la période transitoire. 

 « La première des choses la plus importante que vous devez savoir, en ce qui concerne aujourd’hui la défense de la transition et vous connaissez exactement pourquoi nous le faisons. Nous communiquons, nous agissons, toutes les actions citoyennes que nous sommes en train de faire, vous avez suivi qu’on vous a dit d’ailleurs à la fin de la transition que ce mouvement va devenir “Front pour la défense de la République”.

La question de la défense de la transition aujourd’hui la priorité 2023 c’est quoi, ce qui se passe actuellement à Fouta vous ne pouvez pas imaginer, où vous avez des autorités qui arrivent, ils ont même des difficultés pour appliquer la loi parce que tout simplement il y a des partis pendant plus de 30 ans qui ont tellement intoxiqués la population que la sensibilisation, c’est tout un travail », a laissé entendre Kéamo Bogola Haba. 

Alseny Dine Camara