Éventuel cadre de dialogue en Guinée : le collectif des acteurs sociopolitiques s’oppose à la décision et invite les autres acteurs à tourner la page.
Le collectif des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue inter guinéen, rejette toute idée d’un éventuel cadre de dialogue en Guinée. C’est ce qu’ils ont fait savoir ce mercredi 8 février à la maison de la presse de Conakry . Selon ces acteurs, il est tant de tourner la page, afin de faire face à d’autres préoccupations.
« ll était regrettable d’apprendre que certains acteurs estiment que ce cadre de dialogue n’était pas du tout inclusif et qu’ils demandent l’ouverture d’un autre cadre du dialogue en dehors même de la Guinée. On demande l’intérêt de la démarche, l’ouverture d’un autre cadre reste pour nous des cacophonies qui ne sont pas du tout productif par rapport aux attentes. Encore plus loin ici on se demande si on peut se saisir de tout ce qu’on a débattu lors de ce cadre de dialogue, nous avons prodigué des recommandations, ces recommandations ont été validées par les autorités de la transition et une remise officielle de document a été effectuée par non seulement les Parties prenantes accompagnées des facilitatrices ceux devant le président de la transition. Si aujourd’hui on constate que les recommandations sont en train d’être prises en compte sans qu’il n’y ait la mise en place d’un comité de suivi cela devient des inquiétudes, alors on doit interpeller les autorités à la mise en place rapide du comité de suivi », déclare Ibrahima Sory Diallo, coordinateur du collectif.
Sur la manifestation citoyenne appelée par le FNDC “dissous”, le collectif des acteurs sociopolitiques déclare :
« Encore plus loin, nous avons appris par médias l’appel lancé par l’ex FNDC à la manifestation le 16. Nous les demandons tout simplement de comprendre quelle cadre de dialogue recommander à un point c’est à dire l’observation d’une trêve de 24 mois et cette trêve de 24 mois c’est pour suffire du respect de ces 24 mois de transition et vouloir se lancer dans une manifestation c’est de rester toujours dans le cadre où on a demandé des manifestations qui ont poussées le CNRD de faire plus de 15 mois de bonus sans qu’il n’y ait vraiment ce qu’on appel le chronogramme transitoire et aujourd’hui par l’appel lancé par la CEDEAO aupres du gouvernement de la transition, c’est à dire 24 mois ont été adoptés à l’unanimité par les parties prenantes pour aller vers une transition et finaliser la transition.», a t-il laissé entendre.
Alseny Dine Camara