Meurtre de Fatoumata Nouhou Diallo : les accusés toujours en libertés, son père crie au complot et réclame justice.

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Fatoumata Nouhou Diallo, 21 ans, c’est le nom de la fille qui a retrouvé la mort dans une piscine à l’hôtel zambezi à en croire ses amis lors de “l’enterrement de la jeune fille” à Gbessia dans la commune de Matoto, le 1er décembre 2022. Depuis, aucune lumière sur les circonstances du décès de la fille. Selon son père, elle aurait été invité par une amie à ce joyeux événement, où elle est décédée. Amadou Tidiane Diallo, très affaibli dénonce les machinations de la justice guinéenne et demande qu’une justice soit rendue pour sa fille. 

« C’est sa copine en question qui l’a invité à cette rencontre de piscine party et c’est dans cette même piscine qu’elle a été tuée. C’est à 15heure que ma fille a été assassiné dans cette piscine, nous avons retrouvé le corps à 4 heure à la morgue, le commissariat central de Matam est venu, ils ont appelé la Croix-Rouge, ils ont pris le corps à la piscine pour l’envoyer à la morgue, sans nous informer. On a mené beaucoup de démarches pour la récupération du corps, nous sommes passés dans beaucoup d’hôpitaux, mais rien. Le vendredi nous sommes aller au tribunal de Mafanco où on a convoqué toutes les filles, elles étaient au nombre de dix et deux membres du personnel de l’hôtel, malheureusement un procureur du nom de Ibrahima kanfory Camara, quand on était là-bas, il a reçu un appel et il est rentré dans son bureau, à sa sortie il demande aux agens l’enregistrement est à quel niveau ? Ils ont dit qu’ils sont à la sixième personne. Il leurs a dit d’arrêter que ce n’est pas la peine, que la maison centrale ne reçoit pas les prisonniers à partir de 18 heures donc il faut les mettre à la disposition de leurs parents jusqu’ au lundi. Le commissaire central de Matam a dit non qu’on va les garder au poste ici, mais depuis ce jour, ils les ont libérés . Le lundi, quand je suis venu pour lui demander pourquoi ils ont été libérés ? Il m’a dit de sortir, que ce n’est pas moi qui vais lui apprendre son boulot, sort et je suis sorti en pleurant. Je suis parti aussi c’est le doyen des juges, il m’a dit qu’il doit aller à l’intérieur pour les congés et il revient le mercredi et quand j’ai demandé une audience à la cour d’appel, il me dit qu’il ne reconnaît pas mon numéro. Même le certificat l’autopsie, je n’ai pas reçu d’abord. C’est le 14 janvier qu’ils ont libérés le corps et on a procédé à l’enterrement. 

Après, je suis venu maintenant voir le procureur, il me dit non non, je n’ai rien à voir maintenant avec toi, il faut t’adresser au doyen des juges. Mais je vais préciser, le procureur de Mafanco Ibrahima Sory Camara loge dans le même immeuble que la fille qui a assassiné la mienne », déclare le père de la victime. 

Alseny Dine Camara 

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Walimedias

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