Manifestation appelée par le FNDC : Charles Wright engage des poursuites Judiciaires contre Sekou Koundouno et plusieurs autres.
Après la manifestation projetée par le FNDC qui a enregistré des morts et blessés à Conakry contre la junte au pouvoir, l’heure est aux poursuites Judiciaires contre les organisateurs de cette manifestation. En vertu d’une injonction accordée au procureur général près la cour d’appel de Conakry, le Ministre de la Justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright, vient d’engager des poursuites Judiciaires contre Sekou Koundouno, le responsable de la stratégie et planification du FNDC (dissous) ainsi que plusieurs autres co-organisateurs.
« En application des dispositions de l’article 37 du Code de procédure pénale, il vous est enjoint par la présente versée au dossier de la procédure d’engager des poursuites judiciaires pour des faits précités contre Sékou KOUNDOUNO et autres.
Dans la nuit du 15 au 16 février 2023, en dépit de l’interdiction des autorités en charge de l’ordre public, un appel à manifester a été lancé dont le bilan s’est soldé par la perte en vies humaines, des dégâts matériels, des blessés graves et l’utilisation des mineurs en violation des conventions internationales et régionales de protection de l’enfance (couche vulnérable) et trouble à l’ordre public», précise la demande.
Des poursuites justifiées par l’atteinte à la vie et à l’intégrité physique des citoyens la veille et le jour de la manifestation.
« Il est impérieux de rappeler que nul n’a le droit de porter atteinte à la vie ou à l’intégrité physique d’un citoyen dans un Etat de droit compte tenu du caractère sacré du droit à la vie et à la protection de l’intégrité physique. C’est pourquoi, il est du devoir de l’Etat de prendre toutes les mesures légales pour identifier les auteurs, les coauteurs et commanditaires de ces manifestations violentes à travers les institutions judiciaires par des enquêtes judiciaires respectueuses de la présomption d’innocence ».
Alseny Dine Camara