Marche anti-Wright : le SPPG sursoit au mot d’ordre et appelle à la vigilance.

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Alors que la marche pacifique anti-Wright était prévue jeudi prochain devant le ministère de la Justice, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), vient de surseoir à son mot d’ordre qui consistait à lutter contre le musellement de la presse et la violation des procédures dans l’interpellation des journalistes. La décision vient de tomber ce mercredi 22 février 2023 à la maison de la presse de Conakry. Selon le secrétaire général Sekou Jamal Pendessa, le SPPG ne cautionnera aucun acharnement de qui que ce soit contre les Hommes de medias. 

 « Le dernier développement est que le syndicat avait publié un calendrier que vous avez connu, calendrier prévoyant une marche pacifique demain jeudi à la place des martyrs. Et ce matin très tôt, nous avons été contacté par le ministre qui nous a envoyé le courrier dans lequel le ministre Charles Wright a officiellement retiré sa plainte contre Lamine Guirassy et Mohamed Mara. Donc le général que je suis, je ne peut prendre une décision sans convoquer une autre réunion, on va se concerter c’est ça aussi la démarche syndicale, et après analyse, à l’unanimité nous avons décidé de surseoir à la marche de demain, puisque l’objectif est atteint, nos confrères ne seront pas poursuivi sur la base du Code pénal, ils n’irons pas à la DPJ puisque ce n’est pas la place d’un journaliste, et bien entendu, la marche n’aura plus lieu demain mais nous veillons aux grains quelques soit la personne qui tenterait de museler la presse. 

Nous précision que nous ne sommes pas contre qu’un journaliste soit poursuivi puisque nous sommes tous des citoyens, tout ce que nous demandons, c’est le respect de la procédure, l’application de la L002 », a t-il insisté.

D’autres structures comme la presse solidaire, l’association des techniciens professionnels des médias et l’audiovisuel de Guinée, ont également apporté leur soutien au SPPG dans ce combat. Elles invitent tout de même les journalistes à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information. 

Pour rappel, cette sortie du SPPG fait suite à une poursuite engagée par le ministre de la justice et des droits de l’homme contre les journalistes d’ADAFO Médias sur la base du Code pénal pour “ injures et diffamation” . Chose qui ne tient pas la route dans les procédures de poursuite d’un journaliste.

Alseny Dine Camara 

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