Tunisie : les migrants subsahariens dans un mauvais drap après les propos du président Kaïs Saied.

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À quelques jours des propos tenus par le président tunisien, Kaïs Saied sur la situation des migrants subsahariens en Tunisie, les arrestations policières constatantes ont grandement compliqué la situation de vie de nombreuses personnes. Environ 4 00 migrants ont été interpellés en trois jours. Une décision qualifiée de “raciste”, et qui touche plusieurs ressortissants subsahariens. Contacté par notre rédaction ce vendredi 24 février, un Guinéen de Tunisie nous confirme que les réalités sont bien pires dans le pays, mais soutien tout de même que les actions de certains étrangers sont est à l’origine de cette angoisse.

« Ils y a les groupes de personnes qui se font appeler Nouchi, donc quand il y a un problème entre les migrants, ils viennent s’imposer et kidnapper la concernée, le frappé comme ils veulent. Et ils sont partis battre un couple dans un quartier appelé Ariana dans la région de Sahala, dont la femme a trouvé la mort dans ça. Et puis les autorités ont lancé une alerte rouge contre les migrants, et depuis ce jour il n’y a plus la paix pour nous ici », explique-t-il sous l’anonymat.

Dans les rues de Tunis comme d’autres régions, les arrestations se font sans distinction, étudiants et immigrés tous sont arrêtés sans arrière-pensée.

« À ce que je sache il y a eu plus de 300 à 400 personnes arrêtées, d’autres sont juges et condamné, donc là où je vous parle là c’est très difficile de vivre ici en Tunisie », confie-t-il.

Au-delà des interpellations, les expulsions se font aussi sentir dans les immeubles, chose que déplore notre interlocuteur.

« Et puis de surcroît ils sont entrain aussi de déloger les étrangers dans leurs bâtiments, parce qu’ils ont voté une loi qui consiste à déloger tout ce qui n’ont pas de papier, ils ont aussi voté une loi qui interdit au migrants de travailler sans carte de séjour de travail, dont actuellement en Tunisie c’est un mauvais vent qui circule, on ne peut même pas sortir et dehors les enfants tunisiens aussi agressent les étrangers parce qu’ils savant que la police les soutiennent ».

Dans un discours jeudi soir, le président tunisien a déclaré que ses propos n’étaient pas racistes et qu’il voulait mettre de l’ordre à ceux qui séjournent illégalement dans son pays. Alors que pendant ce temps, les tensions restent vives entre la police et les migrants subsahariens jouant au chat et à la souris dans les rues tunisiennes.

Alseny Dine Camara

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