Sékou Koundouno aux Chefs religieux : “s’ils peuvent traiter ces questions avant le mercredi à 00h la manifestation n’aura pas lieu,”

À 48 h de la marche pacifique appelée par les forces vives de Guinée, les négociations sont toujours dans l’impasse. Les chefs religieux qui ont pris leur bâton de pèlerin en appelant les différentes entités politiques de surseoir à la manifestation du 9 mars prochain, semblent aller droit au mur dans leur position de médiation. Puisque les forces vives tiennent mordicus la prise en compte de leurs différents points de revendications. 

Sekou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC (dissous), salut cette démarche des religieux, mais estime qu’il est nécessaire de prendre en compte les leurs revendications pour apaiser les tensions. 

 « Je pu vous le rassuré que ça toujours été cette frustration que j’ai eu personnellement avec les autres amis, et c’est le faite que nos religieux chez nous en Guinée ont complètement déserté de leur rôle régalien, et nous constations depuis 48 h qu’il y a un réveil de leur côté et j’ai personnellement apprécié la sortie du grand Imam de la grande mosquée Fayçal dans un médias de la place où il a dit qu’il a été saisi pour rencontrer les forces vives, mais que lui d’abord, sa première démarche c’est d’ aller voir le Premier ministre et de lui questionner quelles sont les divergences qui les lie avec les forces vives et sur cette base que quel gage de garantie il pourrait avoir afin que les différentes parties fassent des confessions. Une démarche qui m’a semblé hautement responsable, donc je peux vous rassurer que les forces vives sont disposées à écouter ces religieux, ces sages qui aujourd’hui doivent incarner l’essence de notre nation ». 

Et de poursuivre : « Ces religieux qui ont rencontré les différentes entités, les revendications de ces forces vives ont été soumises à ces religieux, s’ils peuvent traiter ces questions avant le mercredi à 00h la manifestation n’aura pas lieu, mais tu ne peux pas venir voir le plus faible, le dire de surseoir à l’exerce d’un droit naturel afin que le fort puisse continuer à le broyer chaque jour, il n’est pas question.

Si nos revendications d’ordre préjudiciel ne sont pas prises en compte rien absolument ne pourra empêcher la tenue de la manifestation du jeudi 9 mars 2023 », insiste Sekou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC.

Alseny Dine Camara