300 travailleurs licenciés par la société “UMS” : la MAOG réclame  justice et demande à État de prendre ses responsabilités face…

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 Le collectif des travailleurs licenciés de la société logistique “UMS” ne compte pas lâcher prise face à leurs licenciements arbitraires”. À peine libéré après son kidnapping, le week-end dernier, le président dudit collectif, Maoud Diaby a déclaré ce mercredi 12 avril 2023, devant les hommes de medias, qu’ils vont continuer le combat jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Réunis au sein d’une structure de la société civile dénommée “Maison des Associations et ONG de Guinée” (MAOG), ces Guinéens lésés dans leurs droits, estiment que la cause véritable de l’immigration clandestine des jeunes guinéens réside dans les injustices auxquelles ils sont confrontés dans leur pays d’origine.

 « Au jour d’aujourd’hui, c’est un millier de travailleurs que la direction de la société UMS a licenciés sans règlement. Si vous vous rappeler en 2018, le cas de Aboubacar Sidiki Mara, UMS a licencié 164 employés jusqu’au jour d’aujourd’hui qui ne sont pas rentrés en possession de leur règlement. Donc nous 300 autres personnes venant s’ajouter à la liste. Et deux semaines plus tôt, UMS a dressé une liste de congés technique de plus d’un demi-millier d’employés technique. 

L’Etat doit prendre ses responsabilités, l’Etat doit assumer ses responsabilités face à ces entrepreneurs et face à son peuple », déplore le présent du collectif des travailleurs licenciés. 

 Pour réussir à lutter contre les injustices qui sont perpétrées contre les Guinéens dans diverses entreprises, le président du Collectif des travailleurs de l’UMS a appelé tous les jeunes à faire preuve de solidarité et l’Etat a embauché des inspecteurs pour mieux connaître les conditions réelles des travailleurs dans les zones minières.

Après avoir fait des pieds et des mains sans aucune suite favorable, une stratégie est développée pour passer à la vitesse supérieure. 

 « Il s’agira bien entendu d’organiser les sit-in devant la direction générale de l’UMS, devant le ministère de la Justice et devant le tribunal de travail. Ce sont des actions que nous avons défini et les jours qui suivent nous allons dresser les lettres comme nous sommes dans une Etat de droit, pour se conformer au loi. Mais ce qui reste clair et retenue ceci, nous n’abandonnerons pas ! » , déclare Alpha Bayo, coordinateur national MAOG. 

Depuis sept ans, la plupart des employés de l’UMS perçoivent un salaire minimum de 700 000 FG avec un logement précaire. La MAOG, dans sa mission de défendre la démocratie et promouvoir la bonne gouvernance, cherche à servir le peuple de droit. Il s’est dit prête à s’engager dans ce combat pour la justice et l’égalité. 

Le président du collectif des travailleurs qui a déjà subi des arrestations à mainte reprises, se dit inquiète pour sa sécurité et invite ses compatriotes à être vigilants. 

Alseny Dine Camara  620 85 88 76

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Walimedias

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