Les activités du chronogramme de la transition : « Nous avons un manque à gagner », dixit Alpha Bayo
La semaine dernière a été marquée par la cérémonie de présentation du niveau de mise en œuvre des activités du chronogramme de la transition par le gouvernement guinéen. Au cours de cette cérémonie, il était question de faire savoir à l’opinion publique les actions à mener pendant la transition notamment leurs coûts. À tour de rôle, les ministres des départements concernés ont exposé sur leurs activités.
Que pense des acteurs de la société civile sur ces activités et les montants prévus pour leur exécution ?
D’entrer, Alpha Bayo s’est réjoui de la tenue de cette activité qui a permis aux acteurs sociopolitiques et au gouvernement d’avoir une vision commune sur l’évolution des activités de la transition.
« Nous avons suivi les départements concernés notamment le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, le ministère du plan et de la coopération internationale avec les services techniques. Mais ce qui est important de signaler, c’est que nous constatons sincèrement que le gouvernement a un manque à gagner dans le cadre de la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de ces activités… C’est pourquoi il est important de se remettre en question et en même temps de demander aux partenaires techniques et financiers d’apporter leur soutien pour qu’on puisse sortir de cette sortie de cette transition en vue d’un retour normal à l’ordre constitutionnel », a-t-il affirmé.
Cependant, il soutient avoir constaté un manque de fonds nécessaire pour la mise en œuvre de certaines activités malgré la bonne volonté du gouvernement.
« Sinon il y a une bonne volonté, les services techniques sont à pied d’œuvre, mais y a un problème même si le gouvernement ne le dit pas publiquement. Mais sincèrement, on a un problème de mobilisation des fonds nécessaires pour face aux activités. C’est un constat que nous avons fait parce qu’il y a les activités qui ne sont pas totalement importantes dans le cadre de cette transition par exemple quand vous prenez le récemment général de population et de l’habitat le RGPH 4 pour sa mise en œuvre, ça demande à peu près, quatre cents milliards de nos Francs. Pendant qu’on n’a pas les fonds nécessaires donc je crois que pour le retour à l’ordre constitutionnel, ce sont les activités essentielles qui doivent être beaucoup plus prioriser », a-t-il soutenu.
Plus loin, il fait explique que c’est pourquoi “les partenaires techniques et financiers et les services étatiques doivent vraiment s’activer pour mobiliser les ressources nécessaires pour qu’on puisse vraiment sortir de cette transition”, a conclu Alpha Bayo Coordonnateur National de la Maison des Associations et ONG de Guinée.
Doussou Konaté pour walimedias