Le DG de l’ARPT tranche : “l’intérêt est moins cher en Guinée que le Mali, la Côte d’Ivoire… ”

 Le Directeur Général de l’autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), vient de lever l’équivoque sur information concernant le manque de licence à la société de téléphonie Orange pour fournir de l’internet en Guinée. Selon Sekou Oumar Barry, il existe des procédures à suivre concernant les sociétés de téléphonie pour service de l’internet en Guinée. 

 « Nous avons deux régimes, on a un régime de licence auquel sont soumis les opérateurs téléphoniques et régimes d’autorisation auxquels sont soumis les fournisseurs d’accès internet. Quand on veut être un fournisseur d’accès internet, la loi 018 est très claire la dessus, c’est un régime d’autorisation et non une licence, donc cette autorisation on a bel et bien été donné aux opérateurs de téléphonie de faire de la fourniture internet dans les ménages avec les prix et les conditions bien spécifiques. On vous donnera les courriers et vous verrez les deux autres concurrents, MTN a reçu exactement le même courrier à la date du 26 janvier, donc jusqu’à maintenant, je ne vois pas de favoritisme », explique-t-il.

À date, Orange Guinée occupe un pourcentage non-négligeable dans la part du marché, le Directeur général de l’ART annonce que le monopole du marché dépend de la détermination de l’entreprise et non l’ART. 

 « De 2011 à 2012, on avait 45 % du part de marché pour MTN, 30 % pour Orange 17 % pour cellcom et 6 % pour Intercel.

La question que la population doit se poser, c’est comment nous sommes passés de ces chiffres pour nous retrouver avec 70 % pour Orange ? Alors le régulateur ne s’assoit pas et attribut les parts de marché, il régule le marché, mais le marché est soumis à des conditions ». 

 Ces derniers temps, les consommateurs dénoncent la cherté et la rapidité de la connexion internet au niveau de la téléphonie mobile Orange. Le Directeur Général rappelle qu’ils ont pourtant fait des efforts pour ramener l’internet à un prix accessible à tous. 

 « Je vous parle par exemple l’année dernière de 30 % de baisse sur les tarifs internet. Tout le monde se Pleigne pour dire que l’internet est cher en Guinée, oui, nous avons trouvé ce fait. Aujourd’hui aller vous renseigner, l’intérêt est moins cher en Guinée que le Mali, la Côte d’Ivoire et dans beaucoup de pays, aujourd’hui, nous avons imposé 30 % sur les baisses de tarif internet », rappel Sekou Oumar Barry, Directeur Général de l’ARPT. 

Loin de la monopolisation du marché, le Directeur Général de l’ARPT annonce qu’il est impératif de tendre vers la démocratisation de l’internet en ouvrant le segment à la concurrence. L’ambition pour l’autorité de régulation est de ramener l’internet illimité dans les années qui suivent en dessous de 500 mille francs guinéen dans les ménages avec les réseaux téléphoniques, promet Sekou Oumar Barry.

Alseny Dine Camara