Bernard Goumou flingue les journalistes : “dans votre expression : il semble que, on m’a dit que… Doivent être banni du vocabulaire des chroniqueurs

Get real time updates directly on you device, subscribe now.

La Guinée à l’instar des autres pays du monde a célébré la journée mondiale de la liberté de la presse ce mercredi 3 mai 2023. Cette journée de réflexion, de dénonciation des conditions de vie et de traitement des journalistes, a été également une occasion pour les dirigeants de faire des interpellations sur le mode de traitement des informations en Guinée. Ayant pris part à cette célébration au siège de la haute autorité de la communication (HAC), le Premier ministre de la transition, Dr Bernard Goumou, dans son allocution, n’a pas mâché ses mots aux journalistes guinéens dans le sens du respect de l’éthique et de la déontologie au cours du traitement de l’information.

« Un journaliste qui utilise sa plume, son micro pour dénigrer, pour dépeindre un chef d’État, je pense que cela est inacceptable. Qui, il ne reste pas que dépeindre le chef de l’Etat, mais à attaqué sa vie privée, la vie de sa femme, la vie de sa mère, et de ses enfants, pour nous, et pour vous, cela doit être inacceptable. Quand vous voyez des journalistes qui se mettent dans le manteau des hommes politiques, qui sont payés par des pots-de-vin pour décrédibiliser un homme politique, pour nous, je pense que c’est inacceptable. Et vous en tant qu’association de presse, vous devez veiller à ce que ces journalistes soient rayés dans vos associations », déclare Dr Bernard Goumou.

Et d’ajouter : « Nous avons besoin d’informations, mais d’informations crédibles et d’informations fiables. Le détenteur légitime d’une carte de presse vérifie et recoupe toujours ses informations à la bonne source avant de les publier ou de les communiquer. Un journaliste n’est pas un militant politique, il veille à la bonne marche de la société, un journaliste n’est pas un justicier, il est un héros. Il ne trame pas la vérité, mais plus tôt, il cherche l’objectif. Comme certains de vos confrères l’on écrit, oui à la liberté d’ informer, non à la liberté de mentir. Et j’ajouterais en plus non à la diffamation, non à l’incitation et à la violence, et non à l’incitation à la haine ».

Le Premier ministre en a également profité pour interpeller les chroniqueurs des différentes émission à ressourcer les informations avant de les communiquer pour éviter la discorde et la confusion dans un pays.

« Il paraît que dans votre expression, il semble que, on m’a dit que, j’aurais appris qu’est tant d’autres expressions doivent être banni du vocabulaire des chroniqueurs », invite Dr Bernard Goumou.

Alseny Dine CAMARA

620 85 88 76

Get real time updates directly on you device, subscribe now.

Laisser un commentaire

Walimedias

GRATUIT
VOIR