Le responsable des opérations du Font National pour la Défense de la Constitution (FNDC) “dissous”, ne trouve pas nécessaire le débat d’orientation constitutionnel institué par le Conseil National de la transition (CNT), qui vise à recueillir les aspirations de tout le peuple. Selon Ibrahim Diallo, c’est le résultat du dialogue inclusif inter guinéen qui devrait orienter les grandes lignes de la future constitution pour éviter d’autres revendications après son adoption.
« À mon avis, on devait faire l’économie de tout ça. Parce que si vous avez des acteurs sociopolitique majeurs qui ne participent pas à ce processus, alors que ce sont des gens qui ont de la légitimité, qui ont plus de 80 % de la population derrière eux, vous devez accepter de dialoguer avec ces acteurs sociopolitiques. Normalement, le débat devrait attendre le dialogue parce que c’est à l’occasion du dialogue avec les acteurs sociopolitiques que les grandes orientations seront fixés. Et ensuite, ces grandes orientations-là seront envoyées au CNT pour que le CNT qui est l’organe législatif puisse se référer de ça pour légiférer ces orientations «, a-t-il déclaré ce mercredi sur Fim FM.
Puis il poursuit : « Tous ceux qui sont invités là à faire leurs propositions ont tous leurs représentants au sein du CNT. Donc je crois que s’ils ont leurs représentants au sein du CNT, on allait plus besoin de venir continuer à envoyer les mêmes structures pour faire des propositions. Pour moi, c’est du spectacle ! J’apprécierais par contre que le CNT travail avec une assemblée constituée des constitutionnalistes, des juristes. Un groupe de cinq personnes peut rédiger cette constitution en tenant compte des orientations déjà issues du dialogue », propose Ibrahim Diallo, responsable des opérations du FNDC.
Alseny Dine CAMARA
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