Alphonse Charles décide d’enclencher la machine judiciaire dans toute sa plénitude contre les auteurs du meurtre de Mansour Bah, récemment décédé à la maison d’arrêt de Boké, alors qu’il était en détention provisoire pour des faits présumés d’abattage d’arbres et injures.
Au cours d’un périple qu’il a amorcé dans la zone de Boké, le garde des Sceaux a fait escale à la maison mortuaire à Tabondeyah dans la sous-préfecture de Kolaboui (Boké), ce lundi 12 juin 2023.
Le patron de la justice était venu rassurer la famille qu’il usera de tous les moyens légaux pour que justice soit rendue.
Quoique affaiblis par la mort cruelle de leur fils, les membres de la famille ont mis l’occasion à profit pour solliciter du garde des Sceaux, justice.
Le représentant de la famille Bah, avec insistance, a invité Alphonse Charles Wright à s’impliquer dans la résolution des violences à relent communautaire dans cette zone.
Le ministre de la justice a promis que tous ceux qui sont impliqués dans la mort de Mansour Bah seront jugés et condamnés conformément à la loi. C’est en cela qu’il a demandé à la famille de surseoir à tout esprit de vengeance. D’après lui, seule la justice est habilitée à rétablir les citoyens dans leurs droits.
« Le défunt sera inhumé ce mardi (…) S’il plaît à Dieu, cette affaire sera jugée conformément à la loi. C’est pourquoi je vais vous demander de vous calmer. Restez derrière la justice qui est le seul organisme habilité à faire la lumière », a-t-il indiqué.
Au regard de la fragilité du tissu social, le patron de la justice entretiendra l’ensemble de la composante sociale de Boké ce mardi sur le fonctionnement de la justice, gage d’un développement durable, selon lui.
A rappeler que c’est suite aux conclusions du rapport d’expertise du médecin légiste, qu’il a été révélé que le décès de Mansour Bah en détention provisoire à la maison d’arrêt de Boké, pour des faits présumés d’abattage d’arbres et injures, est consécutif à un traumatisme crânio-cephalique par objet contondant responsable d’une hémorragique cérébrale.
Informé, le département de la justice a engagé des poursuites contre ses codétenus pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ce n’est pas tout, Alphonse Charles Wright a également suspendu le procureur d’instance pour faute professionnelle contraire à son serment.
Monsieur Mansour Bah a été arraché à l’affection de ses nombreux admirateurs à l’âge de 47 ans. Il laisse derrière lui, une veuve et quatre enfants.
Walimedias.com
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