Ousmane Gaoul sur le cadre du dialogue : “il faut que les FVG acceptent de mettre l’intérêt de la nation au cœur de leurs préoccupations”

Invité ce mercredi 21 juin 2023, dans l’émission mirador chez nos confrères de Fim Fm, le ministre des postes et télécommunication, Ousmane Gaoul Diallo, a rappelé les conditions de participations à un dialogue franc et sincère pour aboutir à des résultats satisfaisants. Selon le porte-parole du gouvernement, “On devra toujours dialoguer. Ce n’est pas parce qu’on aura dialogué qu’on dira il n’y a plus de dialogue. Il y aura de dialogue, mais sur quoi on va parler ? C’est ce qui va changer. Est-ce qu’on va dialoguer pour remettre en cause quelque chose qu’on a commencé à mettre en œuvre, ça c’est non. Est-ce qu’on va dialoguer pour aplanir certaines divergences, oui. Ces dialogues sont nécessaires. D’abord, nous les invitons à venir au dialogue, à ne pas attendre l’arbitrage de quelqu’un. Le dialogue dans un pays doit être la culture de règlement. Par contre, on ne peut pas revenir tout le temps sur un sujet. Il y a eu un dialogue sous l’égide de la CEDEAO qui a sanctionné un calendrier de sorti de crise, qui a sanctionné des contenus et validé des étapes de la transition, on ne peut pas remettre ça en cause” , a-t-il laissé entendre.

Malgré les cadres de dialogue établis par la junte et approuvés par le CEDEAO, les forces vives de Guinée, réclament toujours un dialogue inclusif au-delà des frontières guinéennes. Ousmane Gaoul Diallo, estime “qu’il faut que les forces vives acceptent de mettre l’intérêt de la nation au cœur de leurs préoccupations. Qu’on sort de la personnalisation du débat politique. Quand le débat consiste à dire, il faut que Cellou, Sidya etc. Sont poursuivis, on ne vient pas au dialogue, ce n’est pas ça l’intérêt de la nation. L’intérêt de la nation, ce sont d’autres sujets. Les poursuites contre Cellou, contre Sidya, Paul ou pierre, ce sont des sujets personnels. Maintenant, quand on vient au tour de la table, on peut à la fois parler des questions d’ordre général qui rassemble les Guinéens, mais aussi les questions spécifiques, mais si vous commencez à pauser des conditions au tour du dialogue, là-bas on ne parlera pas de Cellou là-bas, on parlera des questions qui intéressent l’UFDG encore une fois, ou du RPG, ou de l’UFR… qui sont porteurs de projet pour la nation”, a précisé le porte-parole du gouvernement.

Alseny Dine CAMARA