Un homme originaire de la Guinée a été jugé au tribunal de Brest pour avoir violenté de nombreuses personnes le 10 juin à Morlaix. Il doit être hospitalisé en psychiatrie. Cette matinée du 10 juin 2023 à Morlaix, plusieurs personnes « ont vécu la terreur ». En raison du comportement d’un homme de 21 ans, présenté devant le tribunal correctionnel de Brest mardi 1er août.
Vers 9h40 le jour des faits, une femme venait de garer sa voiture près de l’église Saint-Mathieu, pour se rendre au travail, quand l’individu lui a attrapé le bras et mis un coup sur le visage avant de la traîner de force à son domicile.
L’homme lui a alors demandé de s’agenouiller et de se déshabiller. Il a quitté la pièce, avant de revenir, nu. « J’ai refusé de répondre à son souhait et je l’ai supplié de me laisser partir. Je lui ai dit que je serai de retour dans l’après-midi », a expliqué la victime aux enquêteurs. Le jeune homme l’a alors laissée prendre la fuite. Elle s’est vue prescrire trois jours d’ITT (Incapacité totale de travail).
Déferlement de violence dans plusieurs logements
Quelques instants plus tard, l’homme a pénétré dans un logement laissé ouvert. Et pour cause, celui qui y vit est gravement malade et attendait son infirmière. Il s’est fait trainer de son lit et a été roué de coups (une centaine selon ses dires) jusqu’à l’intervention d’un voisin. La victime, atteinte d’un cancer, qui ne connaissait pas du tout l’agresseur, a eu une ITT de 10 jours. Le voisin une ITT de 3 jours.
Le fuyard est par la suite entré dans un appartement en chantier, dans lequel travaillaient deux ouvriers. Une bagarre a éclaté dans le logement, puis dehors.
C’est alors que la police est intervenue, non sans mal. L’agresseur a résisté à deux tirs de pistolet à impulsion électrique. Puis a fini par être mis au sol. La fin d’un déferlement de violence. Il était alors 10h30.
L’homme, originaire de Guinée, a fini par être entendu en garde à vue le lendemain après deux passages à l’hôpital. Il a raconté devant les enquêteurs que la victime l’aurait « provoqué spirituellement », que des « flics voulaient le tuer ».