Diallo est né d’un père guinéen et d’une mère ukrainienne. Ses parents se sont rencontrés en Russie, pendant leurs études, et ils ont ensuite déménagé à Montréal quelques années avant la naissance de leur fils.
Sa grand-mère maternelle vit dans la maison familiale, dans la métropole québécoise, et sa famille du côté paternel le suit depuis l’Afrique.
Même si son arbre généalogique étend ses racines sur deux autres continents, il retrouve dans les cultures guinéenne et ukrainienne de ses prédécesseurs un facteur commun
Mais si Diallo est unique, c’est grâce à son désir d’être plus qu’un joueur de tennis. L’athlète de 21 ans doit cette motivation à ses parents.
Lorsqu’il était à l’Université du Kentucky, le Montréalais étudiait en finance. Un autre domaine auquel il s’intéresse. Diallo fait partie de cette nouvelle génération de joueurs prometteurs formés par Tennis Canada. S’il est à 21 ans le 140e joueur mondial et qu’il aspire au top 100 avant longtemps, c’est certainement parce qu’il est doté d’un talent dont plus personne ne doute. Lui le premier.
Contrairement à nombre d’athlètes professionnels, il n’était pas prédestiné à connaître une telle ascension.
C’est seulement pendant son passage dans la NCAA qu’il a compris qu’il détenait le potentiel de gagner sa vie grâce au tennis, notamment grâce à l’intervention de deux coéquipiers au Kentucky.
Jusqu’à il y a quelques mois, son plan était de finir ses études. « J’allais graduer de l’université après quatre ans, peut-être cinq, et faire une maîtrise et tranquillement voir comment ça allait se passer étape par étape. Les choses se sont passées beaucoup plus vite que j’aurais pu l’espérer. »
Il fait aujourd’hui partie du tableau d’un tournoi Masters 1000 pour la première fois.