Le barreau de Guinée est en grève depuis quelques jours, après l’acte de Coyah où le procureur par intérim, a porté main sur un de leur. Ils veulent exiger le respect de leur droit qui consiste à assurer leur sécurité dans les différentes juridictions du pays. Selon le porte-parole,Me Gabriel Kamano, ce boycott des auditiences va se caractériser par des actions disciplinaires et pénales sur l’auteur des actes de Coyah.
« Aujourd’hui, nous ne sommes vraiment pas en sécurité, donc nos avocats protestent d’abord pour qu’ils soient en sécurité, comment voulez vous que les avocats continuent à aller dans les tribunaux à défendre leurs clients eux même se sentent dans l’insécurité ? Cette affaire de Coyah nous a démontré combien de fois nous sommes en insécurité. Donc le boycott, nous continuenons à l’observer, et le boycott concerne toutes les juridictions du pays sans aucune distinction » ,déclare t-il ce mardi 7 novembre sur mirador.
Pour se faire entendre, le conseil de l’ordre des avocats ne compte pas s’arrêter là, il décide d’initier les actions sur le plan pénal dès la semaine prochaine, car disent t-ils, leur sécurité n’est pas assurée dans les différentes juridictions.
« Si les autorités ne peuvent pas nous protèger, il faut que nous même, nous menons des actions pour que nous soyons protéger. Puisque la dernière fois, vous avez suivi notre dernière sortie, on a rappelé que les personnes qui sont plus exposées dans le procès du 28 septembre, et dans les procès de façons générale, ce sont les magistrats, ce sont les victimes et c’est vous les journalistes. Donc on omettet les avocats, c’est comme si les avocats, ils ne méritent pas de protection, c’est comme si eux ne sont pas exposés aux risques », laisse t-il entendre.
Cette grève de boycott va s’étendre sur deux semaines et prendra fin le 13 novembre prochain.
Alseny Dine CAMARA
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