Les négociations se sont poursuivis ce vendredi 10 novembre entre le gouvernement, le patronat et le mouvement syndical au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Cette rencontre tripartite qui a pris des heures, a connu des avancées significatives sur les points de revendications. Selon le gouvernement, les discussions ont été fructueuses.
« Les lignes ont bougé aujourd’hui nos discussions ont été fructieuses, on est pas loin de sortir la fumée blanche, parce que le gouvernement a donné plus de détails sur son offre qui ne se limite pas qu’au 30 %, nos partenaires du mouvement syndical ont compris les détails qui ont été donnés. Ils ont revu leurs revendications de 50 %, avec laquelle ils sont venus le matin. Ils sont descendus à 40 %. Nous n’avons fait que suspendre les négociations, aujourd’hui », déclare Aboubacar Kourouma, Secrétaire général du ministère du travail et de la Fonction publique .
Au cours des discussions, les inquiétudes sur le contrôle de permis de conduire et la carte grise ont été soulevées. À ce point, un protocole d’accord a été signé pour le bien des citoyens.
« Il y a un protocole qui a été déjà signé entre le ministère des transports et les fédérations syndicales de ce département. Dans ce protocole d’accord, il y a des mesures qui ont été déjà prises, pour la baisse du coût de ce titre de transport. Il y a des mesures qui ont été prises pour le report du contrôle. Ce que nous avons dit à nos partenaires, c’est que ces accords trouvés, doivent être considérés comme des acquis », poursuit le secrétaire général du ministère du travail et de la Fonction publique .
Cette deuxième journée de rencontre rassure déjà le mouvement syndical, qui espère que les points d’accord seront mis en œuvre.
« Les discussions ont beaucoup porté sur le point cinq qui concerne de revoir à la baisse le permis de conduire et la carte grise. Comme vous le savez, aujourd’hui les travailleurs et travailleuses commencent à souffrir à cause de ce contrôle qui est mis en place concernant les permis de conduire. Comment est-ce qu’on peut dire, un travailleur qui est misérablement payé, de payer un permis à hauteur de 1 million 270 mille ? Donc nous avons demandé au gouvernement de revoir drastiquement à la baisse ça. Donc le gouvernement est d’accord pour qu’on essaye de renégocier, mais d’ici là, nous avons demandé au représentant du gouvernement autour de la table, de surseoir à ce contrôle », déclare Abdoulaye Barry, Président de la communication syndicale de négociation.
Les négociations vont se poursuivre les jours à venir.
Alseny Dine CAMARA