Restriction des réseaux sociaux en Guinée : les étudiants expriment leurs inquiètudes
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La restriction des réseaux sociaux en Guinée impact également les étudiants dans les différentes universités du pays. À l’institut Supérieur des sciences de l’éducation de Guinée (ISSEG), plusieurs étudiants se plaignent de cette situation qui ne tourne pas en leur faveur. Interrogés par Walimedias.com ce mardi 28 novembre 2023, ils sollicitent l’implication des autorités pour résoudre ce problème.
« Il y a à peu près 4 à 5 jours comme ça, on constate l’irrégularité des réseaux sociaux principalement qui nous incombe. Nos propres recherches, nous apprenons nous avons besoin de rechercher même à part l’école. Donc si on voit que la connexion n’est pas bonne, ça nous dérange dans nos études », déclare Kouyaté Madigbè, étudiant en licence 1 langue chinoise.
« Ça nous impact franchement, comme vous le savez en tant qu’étudiant, des fois on peut suivre les cours à distance. On ne sait pas ce qui ne va pas réellement, mais ça nous dérange. On nous a fait croire qu’il y a une application VPN, on essaie de s’en sortir avec, mais même avec ça, on a du mal », explique Issiaga Bagui Yattara, étudiant licence 4, sciences mathématiques.
Depuis cette restriction, aucun réseau social ne fonctionne en Guinée. Certains sont obligés de se débarrasser de la connexion, d’autres s’en sortent avec l’application VPN, qui permet d’avoir l’accès, mais avec un débit rapide.
« Moi personnellement je ne me connecte plus, et pourtant nous avons les amis à l’étranger nous devons communiquer avec eux, avec les parents. Et si le réseau n’est pas stable on ne peut plus rien faire », se plaigne Doré Djikiré, étudiant en licence 4 sciences de l’éducation.
« Depuis quelques jours, moi je n’arrivais pas à me connecter. C’est hier j’ai téléchargé VPN. Là, c’est facile mais c’est un peu coûteux quand même », a laissé entendre Fatoumata Sadikou Condé étudiants en licence 4, Math physique.
Impactés par cette situation, les étudiants invitent les autorités à trouver une solution à ce problème.
« Je dirais aux autorités de faire tout possible de résoudre ce problème, en mettant en place ce qu’il faut pour que ce problème soit résolu », sollicite Traoré Mariam, étudiante en Licence 4 en sciences de l’éducation.
« Il faut que les autorités prennent les dispositions pour que les choses reviennent dans les normes. Pour qu’on puisse continuer nos recherches dans les conditions, les meilleurs », a invité Kouyaté Madigbè.
Alseny Dine CAMARA
