Restriction de la liberté de la presse en Guinée : à quoi peuvent s’attendre les Hommes de médias dans les prochains jours…

Les autorités de la transition ne comptent pas baisser les bras dans la restriction de la liberté de la presse en Guinée. Selon les informations reçues auprès du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), une réunion sécrète se serait tenue au haut sommet la semaine dernière, dont le but était d’élaborer un document qui servira d’engagement pour les Hommes de medias. Sekou Jamal Pendessa estime qu’il est temps pour les journalistes de s’unir afin de défendre la liberté de la presse en République de Guinée.

« Une rencontre au cours de laquelle un compromis est en train d’être préparé. Une sorte de papier là où les engagements seront énumérés et puis on fait signer ça aux médias. C’est-à-dire qu’on va cesser d’être des journalistes, pour devenir des communiquants. Parce que lorsqu’on dit à un journaliste, tu ne dois pas dire ça, tu ne dois pas dénoncer ça, vous signé cela, c’est que c’est fini pour vous. Parce que la plus grande richesse d’un journaliste, c’est sa liberté. Et si vous ne vous levez pas c’est ce qui arrive », a révélé le secrétaire général du SPPG.

Sekou Jamal Pendessa, invite les journalistes à se mobiliser contre cet ouragan qui risque de ravager la pratique du métier de journalisme en république de Guinée.

« C’est malheureux quand j’ai eu l’information avec toute la certitude, et le document est en cours d’amendement, si on ne se lève pas pour stopper la dynamique, c’est ce qu’on va signer en notre nom, au nom de nous journalistes, mais à notre absence. Vous imaginez le danger ! », s’indigne Sékou Jamal Pendessa.

Dans les jours à venir, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée engagera à nouveau ses actions de lutte contre le musèlement des médias. Mais il a lancé un ultimatum d’une semaine aux « prédateurs », exigeant qu’ils libèrent les médias et les réseaux sociaux pour éviter les manifestations.