Michel Pépé Balamou : “Nous célébrons la 138 édition de la journée internationale du travail dans un contexte de précarité de vie, de difficile condition de vie et de travail”
Célébrée ce mercredi 1 mai sous le thème : “la promotion du dialogue social, gage de la stabilité sociale et de la cohésion sociale, dans un monde du travail en peine mutation”, la Journée Internationale du Travail arrive en Guinée dans un contexte difficile pour les enseignants. Ces derniers font face à une précarité et des difficultés d’accès aux services sociaux de base malgré leur profession. Selon le Secrétaire du syndicat national des enseignants, Michel Pépé Balamou, cette journée est l’occasion de rappeler les défis auxquels ils sont confrontés.
« Nous célébrons la 138e édition de la journée internationale du travail dans un contexte de précarité de vie, de difficile condition de vie et de travail, mais aussi avec une thématique importante, qui est le dialogue social, c’est à dire, la promotion du dialogue social, gage de la stabilité sociale et de la cohésion sociale, dans un monde du travail en peine mutation. Dans le contexte de l’éducation, ce contexte est marqué par une série de crises. Une première crise liée à la dernière grève du gouvernement syndical, à la suite la la quelle grève nous avons déposé une plate-forme revendicative axée essentiellement sur la revalorisation du statut particulier de l’éducation, mais aussi, l’engagement des renseignants contractuels à la fonction publique et le reclassement et l’avancement au grade des enseignants », déclare t-il.
Selon Michel Pépé Balamou : « À l’heure de la mondialisation, de l’intégration de la culture du travail, et du mérite, il serait de l’imperieux devoir de nos dirigeants, de tendre une oreille attentive aux cris de cœur des enseignants, parce que l’enseignant c’est le leader en temps de crise, c’est le fachoneur d’avenir, ce métier est extraverti et perverti. Donc il faut revaloriser le métier l’enseignant, et en revalorisant le métier d’enseignant il faut un salaire dessent, il faut des logements dessent, il faut une prise en charge sanitaire… », a t-il laissé entendre.
À l’issue de cette journée de célébration, les syndicats ont présenté au gouvernement de la transition leur cahier de revendications contenant leurs différentes préoccupations à tous les niveaux.