Journée internationale de l’hygiène menstruelle : l’ONG AFFIG s’active pour doter les jeunes filles de kits d’hygiène.

L’humanité célèbre chaque 28 mai la Journée internationale de l’hygiène menstruelle. Cette année, elle se tient sous le thème : “Tabou et stigmatisation, mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle des jeunes filles”. En Guinée, certaines organisations non gouvernementales se démarquent déjà en apportant leur soutien aux jeunes filles. C’est le cas de l’Action des femmes et filles de Guinée (AFFIG), qui a annoncé ses intentions ce vendredi 17 mai lors d’une conférence de presse sur cette problématique.

 « Vous n’êtes pas sans savoir que dans notre société, ces questions sont beaucoup plus négligées. Dès qu’une jeune fille commence à avoir son cycle mensuel si elle n’est pas initiée il n’y a pas un accompagnement au tour d’elle pour dire vraiment ma fille quand tu commence à avoir ton cycle mensuel c’est ce qu’il faut éviter c’est ce qu’il faut faire. Raison pour laquelle on assiste aujourd’hui chez ces jeunes filles, les grosses non désirées . Parce qu’elles n’ont pas la maîtrise réelle de leur cycle mensuel parce qu’elles n’ont pas eu la chance d’être initiée par leur parents . Donc c’est un gros problème par là et dans ce même cadre, si elles ne sont pas initiée, elles vont commencer déjà à être confronté à des infections de tout genre. Donc dès que vous n’avez pas la maîtrise de votre hygiène mensuelle vous êtes confronté à des infections parce qu’il y a pas d’initiation avec des gynécologues. », a déclaré Batrou Cissoko, présidente de l’ONG AFFIG.

Déjà, l’ONG AFFIG avait entamé les campagnes de sensibilisation auprès des jeunes filles évoluant dans les concessions scolaires, pour mieux atteindre la cible.

 « Donc nous, on a eu à rencontrer ces jeunes filles surtout en milieu scolaire parce qu’on ce sont ces jeunes filles en milieu scolaire qui nous ont indiqué leur besoin. Et elles nous ont dit que ces genres de situation leurs mettent très mâle et les font chômer des cours. Donc elles sont solliciter premièrement, on sensibilise les jeunes filles et également elles mêmes pour avoir les informations nécessaires. Parce qu’il y a des jeunes filles qui ont commencé à avoir leur menstrue en plein cours c’est-à-dire, elles ne savent pas de quoi il s’agit, elles sont troublées dans la salle de classe elles n’ont pas des informations nécessaires  », souligne t-elle avant d’ajouter que l’ONG AFFIG a pris des propositions nécessaires pour pouvoir assister ces jeunes filles en milieu scolaire.

Dans les prochains jours, l’ONG AFFIG compte élargir cette campagne de sensibilisation et d’appuie des jeunes filles dans les autres régions du pays.