Fermeture des médias en Guinée: Les organisations de la société civile annoncent une série de manifestations à la fin du mois de juillet
La société civile entend mener des actions fortes contre la fermeture des médias en République de Guinée. Selon le coordinateur national par intérim de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) , Alpha Bayo, la junte au pouvoir depuis le 5 septembre 2021 vient de franchir la ligne jaune en violant la liberté d’expression.
« Nous pensions que c’est la période la mieu indiqué, parce que en tant que acteur de la société civile depuis très longtemps le brouillage de ondes, epuis de démantelement de l’installation de certains médias, nous avons fait des dénonciations parce que c’est ça aussi le rôle de la société civile. Comme nous avons fait des alertes, organise des conférences de presse, des dénonciations ça n’a pas marché. Les autorités de la transition sont passées à la vitesse supérieure en fermant certains médias, on a dit qu’il n’en est pas question, la ligne rouge vient d’être franchit et c’est pourquoi nous acteurs de la société civile avions décidé de mettre en place nos égaux de côté et mettre les question de leadership à côté et ensemble nous avons formé cette dymanique pour revendiquer les préoccupations légitimes du peuple de Guinée », lasse t-il entendre dans un entretien accordé à notre rédaction ce mercredi 10 juillet.
En Guinée, la junte a interdit toute manifestation sur le territoire guinéen. Une attitude qualifiée par les organisations de la société civile, de violation des droits de l’homme. D’ailleurs, elles annoncent une série de manifestations dans les jours à venir.
« Les manifestations sont interdites dans noter pays, mais cette interdiction est illégale parce qu’en ce qui concerne les droits de manifester, il est clairement dit dans les textes juridiques aussi bien nationaux qu’internationaux que nulle situation n’explique l’interdiction de l’exercice du droit de manifester. Nous estimons que c’est une violation grave et nous organisations de la société civile avons d’abord organisé des journée tee-shirt rouge chaque jeudis, nous avons recommandé aux gens de les portés et de vaguer librement à leurs occupations habituelles et publier sur les réseau sociaux, c’est une manière d’exprimer notre colère. Si nous sommes écoutés par les autorités, elle prendront des dispositions pour régler tout de suite le problème au cas contraire nous sommes prêt à aller jusqu’au bout. c’est une série de manifestations que nous avons lancé le 30, 31 juillet et le 1er août trois jours de manifestations que nous allons déclenché et nous sollicitons vraiment l’appui des acteurs politiques, de la classe syndicale pour se faire entendre parce c’est une question éminemment importante pour nous », poursuit Alpha Bayo.
Selon le coordinateur national par intérim de la MAOG, le combat pour le respect des droits de l’homme en Guinée va toujours continuer.
« Nous avons une batterie d’action prévue pour se faire entendre, rassurez vous, nous avons commencé par la journée ville morte, on a la campagne casserole que nous avons prévu aussi (donner la couverture de marmite aux gens de taper dans les marchés), nous avons tout une panoplie d’action pour se faire entendre, nous n’allons pas nous laisser faire. Nous appelons le peuple de Guinée à se mobiliser pour barré la route à la dictateur qui veut s’imposé parce que la volonté des autorités de la transition cest ne ni le retou à l’ordre constitutionnel ni l’organisation des élections, encore moins l’élaboration de la nouvelle condition mais plutôt mettre en place des stratégique pour la confiscation du pouvoir, nous ne sommes pas prêt à céder et nous restons derrière notre engagement que les élections doivent être organisé d’ici le 31 fin 2024 et laissé la place à une autre classe dirigeante », a t-il déclaré.
Nana CAMARA pour walimedias