Sortie médiatique de Makanéra : le S/G de la jeunesse de l’UFR l’invite à se confesser suite à des propos qu’il juge graves

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La sortie de l’ancien ministre de la communication Alhouseny Makanéra Kaké pour exprimer son soutien inconditionnel aux actions du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, a suscité des réactions mitigées au sein de la classe politique guinéenne. En effet, certains acteurs politiques, comme le Secrétaire national de la jeunesse de l’UFR, Mouctar Kalissa ont critiqué cette initiative, soulignant que les questions de personnalité ne devraient pas prendre le pas sur les débats d’idées au sein des formations politiques.
<< Les questions de  Makanéra actuellement, dans les conditions normales, ce n’est pas des questions à poser. Les propos de Makanéra  doivent être un non-événement pour tous les Guinéens. Parce que, qui ne connaît pas Makanéra dans ce pays ? Parce que nous, dans notre formation politique de M. Sidya Touré, l’UFR, les questions de personnes, on n’en parle pas. Nous ne parlons que du problème qui concernent le pays. Par exemple, le bien-être des Guineens, c’est ce qui nous préoccupe. Nous connaissons tous M. Makanéra au temps du professeur  Alpha Condé, il n’y a pas ce qu’il n’a pas dit. Il est parvenu même à dire que Alpha c’est l’éternel, Alpha c’est ceci, c’est cela. S’il arrive à dire les mêmes propos aujourd’hui là, comparativement au général Mamadi Doumbouya, ça nous surprend guère », déclare le secrétaire national de l’UFR, avant de poursuivre.
 « C’est des gens qui sont là, qui n’ont pas un mot de dignité, qui cherchent de quoi se nourrir, de quoi manger, et donc qui sont prêts à se sacrifier. Donc c’est ça aujourd’hui les Makanéra. Mais le piège que le CNRD a mis, le CNRD tombera dans son propre piège aujourd’hui. Parce qu’un État sérieux, des gens qui sont sérieux, qui veulent faire du bien pour le pays, vous n’avez pas besoin d’un démagogue comme ça pour venir raconter qui que ce soit. Comment est-ce qu’un mortel, on peut le comparer au prophète Mahomet ? Comment est-ce qu’un mortel, on peut le comparer à Dieu ? Seul Makanéra peut oser de le dire. On est dans un pays où le sérieux ne prédomine pas. C’est la démagogie qui prédomine. Des gens de rien qui continuent toujours à nous bouffer, à nous sucer. C’est pourquoi de tels propos arrivent à sortir et que même la presse donne de la valeur >>, a t-il laissé entendre.
Par ailleurs, cet acteur politique de l’UFR a également critiqué la prolifération des mouvements de soutien au CNRD, soulignant qu’il est plus important de travailler pour un retour à l’ordre constitutionnel afin de garantir la stabilité et la démocratie en Guinée.
<< Écoutez, c’est les opportunistes, la Guinée a toujours été comme ça. C’est les opportunistes, ceux qui créent des mouvements aujourd’hui, ce sont les opportunistes. Ils profitent d’un petit temps où les hommes sont faibles pour avoir leur Dieu. Parce qu’ils disent quoi ? Nous allons s’approcher pour avoir notre part. Mais c’est quand tu prends la part du lion, tu vas vomir. Nous, en tant que politique, nous allons sensibiliser nos militants en ce qui concerne la démocratie, la voix du lion, et en un mot, d’arrêter cette démagogie-là, la création des mouvements. Passer par-ci, par-là, et puis mettre les affiches du président par-ci, par-là, ça ne sert à rien. Mais l’essentiel, je le dis et je le redis, le CNRD est pris par son propre piège. Le discours du 5 septembre, le discours nous a dit que les manifestations sont interdites, les mouvements de soutien sont interdits, ça et ça sont interdits. Et le même scénario revient. A qui la faute ? Mais on se pose la question aujourd’hui là, pourquoi le professeur Alpha conde a été enlevé ? Pourquoi on l’a enlevé ? Et celui qui a enlevé là, tout ce qu’il a dit, est-ce qu’il a fait une démonstration au Guinéen, le respect de tout ce qu’il a dit ? Il n’y en a pas ! Donc nous, en tant qu’hommes politiques, notre choix aujourd’hui là, c’est le retour à l’ordre constitutionnel pour que tous les Guinéens puissent vivre heureux et que les Guinéens choisissent un leader de leur choix qui conduira le destin de notre pays  >>, dixit Mouctar Kalissa.
La transition politique doit rester vigilant et de promouvoir un débat sain et constructif basé sur les idées et les valeurs plutôt que sur les intérêts personnels. Seule une réflexion profonde et collective pourra permettre à la Guinée de surmonter ses défis et d’avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens, nous a confié Mouctar KALISSA.

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Walimedias

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