Lutte contre les violences basées sur le genre : les 16 jours d’activisme se poursuivent pour éradiqué le fléau dans la société

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À l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, une conférence-débat a été animée par le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires de Guinée (REFAM-Guinée) et le Réseau des femmes africaines leaders de Guinée (AWLN), en collaboration avec le Ministère de la Promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, ce vendredi 29 novembre à Conakry.
Le thème choisi pour cette conférence-débat est axé sur les enjeux liés aux VBG et les mécanismes de prévention.
Dans son discours de circonstance, la présidente du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires de Guinée, Madame Mariama Diallo SY, a rappelé leurs engagements vis-à-vis de ce fléau.

 

 << En ma qualité de présidente du Réseau des Femmes Leaders africains chapitre Guinée (AWLN Guinée) et du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires de Guinée (REFAMP), je tiens à rappeler que nous nous engageons activement à lutter contre les violences faites aux femmes et à promouvoir leur autonomisation à travers :
1. Le plaidoyer: nous œuvrons pour l’adoption et l’application rigoureuse de lois protégeant les femmes et les filles contre toutes formes de violence.
2. La sensibilisation communautaire
: nous intervenons directement auprès des communautés, particulièrement en milieu rural, pour déconstruire les normes qui justifient ou tolèrent ces violences.
3. L’autonomisation économique : nous sommes convaincus qu’une femme
économiquement indépendante est moins exposée à des situations de violences et plus apte à s’en sortir.
Ces actions ne seraient pas possibles sans le soutien de nos partenaires, auxquels je tiens à exprimer ma gratitude : notre ministère de tutelle, le système des Nations Unies en Guinée, le corps diplomatique, le secteur privé ainsi que les ONG >>, à déclaré la présidente avant de poursuivre.

 

 

Prenant part à cette cérémonie, la chef de cabinet du ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Aissatou Barry, a rappelé les résultats des enquêtes réalisées.
 << En Guinée selon les résultats de l’Enquête Nationale réalisée en 2016. 80.7% de femmes et filles âgées de 15 à 64 ans ont affirmé avoir subi au moins une des formes de violences contre 91% en 2009.
Concernant le mariage d’enfants, le pourcentage des filles qui entrent en union avant 15 et 18 ans est respectivement de 21% et de 54,6% (MICS 2016) contre 25.9% et 57.8% en 2012. La prévalence des mutilations genitales féminines parmi les filles et femmes de 15 à 49 ans est de 94,5% et 39% pour les filles de 0 à 14 ans (EDS 2018) contre respectivement 96,9% et 45,5% en 2012 >>, a énuméré la chef de cabinet.
Aissatou Barry chef du cabinet du ministère de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérable ,a solliciter l’implication des organisations de la sociétés civile ,et réaffirmer l’engagement  et la disponibilités de son département à travers les partenaires techniques et financiers .
<< Au regard de l’ampleur que prend ce fléau dans notre pays et surtout la recrudescence des cas de viols sur mineures, il devient plus qu’urgent de renforcer la synergie pour redynamiser les mécanismes de gestions des cas. La présente rencontre s’inscrit dans cette dynamique.
A cet effet, il faudra développer des actions d’information, de sensibilisation et de communication pour un environnement favorable à la protection des filles et des femmes y compris l’application effective des textes de loi. À ce niveau, j’en appelle à l’implication effective des organisations de la société civile pour vulgariser les dispositions des textes de lois et réglementaires relatives
oux VEG en particulier les violences sexuelles et aux pratiques nefastes notamment les MGF et les mariages ‘Enfants au sein des communautés dans les langues locales, à travers les canaux accessibles.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier tous les acteurs de la chaine de protection des droits des femmes et filles ainsi que les partenaires techniques et financiers et réaffirmer la disponibilité de mon département à cœuvrer, avec l’ensembles des partenaires pour l’élimination des violences en Guinée >>  souligne t-elle.
Nana Camara

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Walimedias

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